LIGER club de ROANNE, Loire

CoNTES & LéGENDES


LÉGENDE/ 11 novembre : l'été de la St Martin

 

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Val de Loire

 

 

Comme il y a 1620 ans,
les mariniers remontent la Loire

avec le gisant de Saint Martin de Tours

 

 

Ajoutée le

11 novembre 2017

 

 

Pour commémorer le 1620e "Eté de la Saint-Martin", les mariniers remontent le gisant de Saint Martin sur un bateau de Loire de Candes-saint-Martin à Tours. L’arrivée est prévue au pied du pont Wilson vendredi 10 novembre.

 

 

 


 

Itw Antoine Selosse

 

 

Qui était Saint Martin de Tours

 

 

Martin fut le 3e évêque de Tours, de 371 à 397. Né en Pannonie (l’actuelle Hongrie) en 316 (ou 336 selon d’autres dires) puis élevé à Pavie, en Italie, il a été incorporé dans l’armée à l’âge de 15 ans.

 

 

Les mariniers de Loire arrivent à La Chapelle-sur-Loire avec le gisant en cire de Saint Martin, pour commémorer l'"été de la saint Martin". / © Luc Pérot Les mariniers de Loire arrivent à La Chapelle-sur-Loire avec le gisant en cire de Saint Martin,

pour commémorer l'"été de la saint Martin". / © Luc Pérot

 

 

 

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11/11/2017
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Légende de la coccinelle

 

Petite bête à Bon Dieu

 

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29 avril 2018

 

 


 

Par C' Nabum

 

 


29/04/2018
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Vidéo C'EST NABUM Bonimenteur de Loire

 

HEUREUX QUI COMME ULISSE

 

Le conteur au collège.

 

 

AU PAYS DU DRAGON

 

 

 

Quand le Bonimenteur explique ses envies !

 

 

 

 

 

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15 décembre 2017


15/12/2017
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LÉGENDE L’ogre de Villerest. L’Île du Diable.

 

Revisitée et actualisée

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par C'est Nabum

 

 

 

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11 octobre 2017

 


La Bretagne n’a pas l’exclusivité des monstres, des êtres assoiffés de chair humaine et des légendes qui font frémir d’effroi. Chaque territoire recèle sa part d’ombre, ses personnages qu’il convient de ne jamais montrer en exemple. Personne ne songerait du reste à exposer les armoiries de l’abominable Gilles de Rais dans la moindre église. Évoquer le souvenir de l’un d’eux, peut sans doute conjurer le sort et rappeler que le meilleur côtoie le pire dans notre pauvre humanité.

 


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Pour aller jusqu’au bout de ces turpitudes, il est sans doute plus aisé d’avoir titre et pouvoir. Ce qui était vrai à l’époque du récit qui nous concerne, demeure vérité établie. Prenons bien garde de ne pas penser que de telles horreurs relèvent d’un passé révolu et avançons prudemment vers ce récit qui pourrait bien éclairer certains travers de notre société.

Nous sommes dans les gorges de Loire, entre Saint Maurice et Villerest en un lieu magnifique, comme le sont souvent les endroits marqués du sceau de Satan. L’homme que l’on nommait alors l’Ourgon, était châtelain redouté, disposant ainsi de quelques privilèges et d’un droit de péage sur les mariniers qui en ce temps-là, allaient sur la rivière en dépit du redoutable saut du Perron, cet obstacle naturel sur lequel venaient se fracasser tant de bateaux.

Le Diable comme en maints endroits sur cette Terre, avait dressé un pont l’espace d’une nuit. Il réclamait toujours pour prix de son ouvrage une âme et se trouvait grugé la plupart du temps en récupérant un chat, un âne ou bien un pendu. Les hommes sont ainsi faits qu’ils aiment à conjurer leurs craintes en s’inventant des fables. Le pont ne leur suffisait point, il y avait là encore un torrent redoutable, une île mystérieuse tout autant que mal famée et un passeur qui avait tout du Tremener breton.

Le décor est planté, la peur et la mort rôdent en ce territoire maudit, recouvert par les brumes, dangereux à souhait et sous le joug d’un Ourgon, terrifiant seigneur dans un château sombre et inquiétant. La populace attribuait bien des pouvoirs maléfiques à ce triste personnage qui avait à trois reprises tenté de mettre à bas le pont afin de tirer bénéfice d’un passeur qui serait alors devenu incontournable.

C’est justement à propos du passeur que circulaient les plus folles rumeurs. Il avait son bateau non loin d’une taverne où les excès de table et de vins allaient de pair avec des services peu avouables qu’accordaient des femmes, plus créatures que serveuses. Les mariniers, dans la crainte du passage redouté, se laissaient aller aux dérives dont les hommes en bordées sont capables quand ils sont loin de leurs épouses.

Pas étonnant alors que certains, au sortir de cette maison borgne trouvaient le bateau vide et s’y aventuraient, pensant être menés par un batelier invisible. Sur l’autre rive, une créature les attendait, un ogre grand comme un mât de bateau, vêtu du costume traditionnel des mariniers de saint Rambert avec son grand chapeau de feutre, sa culotte de velours, sa vaste « biaude » blanche et sa ceinture rouge. Rassuré, le malheureux, pensant trouver un collègue se laissait mener dans un profond souterrain où il servait alors de repas et d’exutoire au terrible châtelain.

C’est ainsi que régulièrement un marin manquait à l’appel pour l'appareillage le lendemain. La nouvelle ne surprenait personne, la main du diable avait encore pris son acompte. Le seigneur regardait tout ça du haut de son beffroi, loin de toute suspicion. Il aurait pu perpétuer longtemps ainsi ses forfaits s’il n’avait rencontré le Malin, le vrai celui-là, sous les traits du grand inquisiteur, qui lui grilla les arpions pour lui faire rendre gorge.

Le tribunal de Dieu passa par là. Le bras séculier mit fin aux exactions de celui qui se jouait de la superstition des esprits simples. Il alla griller en enfer, finissant sur un bûcher pour le prix de toutes ses abominations. Les mariniers se promirent de ne jamais croire désormais à de telles sornettes tout en jurant crachant qu’ils ne boiraient plus au-delà du raisonnable. Vous savez qu’il est des choses impossibles à tenir, nous ne leur en jetterons pas la pierre.

Quant à cet endroit maudit, il a été englouti par les eaux du barrage qui depuis se dresse là pour effacer les forfaits de l’Ogre. C’est du moins ce que prétendirent ceux qui cherchèrent des arguments pour justifier de noyer ainsi une superbe vallée. Passons une fois encore sur le travers des hommes, prompts à inventer des fables pour nous faire avaler des couleuvres.

Superstitieusement leur.    

 

C'est Nabum

Bonimenteur de Loire

 


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11/10/2017
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LEGENDE de l'OURGON de St MAURICE

 

Ajouté le

11 octobre 2017

 


Dans la lignée légendaire des Barbe bleue et autre Gilles de Rais, Saint-Maurice-sur-Loire eût, dit-on, son baron dévoyé. Tombée dans les oubliettes de l’histoire, sa perversité n’avait pourtant, rien à envier à celle de ses illustres pairs.

 

 


Depuis son château et les souterrains qui en descendaient, ses passions troubles, quelque peu dévorantes et sataniques le portaient à s’en prendre aux gens qui passaient le bac pour traverser la Loire et à la Sainte Vierge de la Chapelle de l’île (Souvenez-vous ! avant le barrage ! L’île ? Celle ou aboutissaient les piles du « pont romain » de Saint-Maurice).
Trois fois, il avait tenté de l’enlever. Trois fois, comme en pareil cas le veut une solide tradition, seule et à gué, elle était revenue à sa place. Pour la préserver, les hommes du village, dans l’église du haut, construisirent un jubé où ils installèrent la Bonne Mère. De rage, et de dépit sans doute, notre hobereau abandonna Saint-Maurice pour transporter ses pénates sataniques à Villerest, au Saut du Perron, près du « torrent » du Lourdon, non loin du pont qui l’enjambait « déjà du temps des Romains », sur la voie de passage de Médiolanum à Rodumna.

Il y a peu encore, nous dit-on, les gens du pays parlaient indifféremment de la goutte du Lourdon et de l’Ourgon.
Ce diable d’ogre de « l’île au Diable » ou « Pont du Diable » a laissé trace de ses pérégrinations dans les gorges de la Loire, dans les noms donnés, encore de nos jours aux (Au moins jusqu’à ce qu’ils soient noyés par le barrage) lieux témoins supposés de ces exploits.

Sitôt l’île quittée par la Sainte Vierge et le Saut du Perron occupé par l’Ourgon, les bords de la Loire qui y étaient « un petit jardin d’amour » devinrent soudain de sombres paysages de sinistre mémoire, depuis « L’Ourgon y fait son régal des mariniers de Loire ». Selon certains, les mariniers attardés à boire, arrivée à la nuit tombée trop tard pour prendre la barque du passeur, en trouvaient une sur la berge, opportunément disponible, mystérieusement conduite par un batelier invisible : « le pontonnier de nuit ». Arrivé sur l’autre rive, celui-ci prenait les traits de l’Ourgon, « grand comme un mât de bateau, vêtu du costume des mariniers de Saint-Rambert : grand chapeau, culotte de velours, ceinture rouge ». L’infortuné marinier devait payer de son âme le prix du passage, après un dernier dîner orgiaque et infernal dont les bons chrétiens de Saint-Maurice pouvaient entendre la nuit, le bruit des chansons et des verres ».
Pour d’autres, les mariniers faisaient une mauvaise rencontre, qui les perdait. Sur le chemin de retour de Roanne à Balbigny, un étrange compagnon de route, vêtu comme un seigneur, les invitait chez lui à trinquer, puis à dîner. Les choses tournaient mal. L’homme aux bonnes manières, au milieu du festin, se transformait en un monstre dévorateur.Tous ceux, ce point fait l’unanimité, qui « sont allés dîner chez l’Ourgon » n’en sont point revenus : faute d’avoir fait, quand il en était encore temps, le signe de croix ou le vu à Notre-Dame de Vernay qui auraient pu les sauver.

Aller dîner chez le « vilain » ou le « mauvais » disait-on aussi. Ripailles de vin, de mets et de filles ; servantes accortes aux cheveux blonds ou créatures « belles comme les sept péchés capitaux », ou propres filles de l’Ourgon aux corps de sirène, d’une Loire masculine, féminine, ambivalente, semblables à celles des bords de la Garonne, qui par leur chant, attiraient les plus jeunes bateliers ou à celles des bords de Rhin, fleuve masculin et misogyne, dont le Lorelei, en peignant ses longs cheveux d’or, fascinaient les mariniers dont les barques venaient se fracasser contre son cœur de roc.
Descendants actuels des marin d’eau douce d’autrefois qui, aujourd’hui, sur vos « voiles légères » vous aventurez dans les vents tournants du Saut du Perron, écoutez le conseil que vous chantaient peut être  vos mères : « Prenez garde au flots bleus ».Quant à toi, l’Ourgon, les eaux du barrage t’ont-elles définitivement englouties, toi et des filles, au fond du « mauvais pas » ? Que diable ! Tudieu ! N’y serais-tu pas plutôt désormais, le gardien du trésor et de la mémoire de la Loire : fleuve d’or et de sable !

Paul Court

 

Sources :
· L’Ourgon de Saint-Maurice : Noëllas, légendes et traditions Foreziennes. Roanne 1865.
· Légende de l’Ourgon : Combe, Le Pays Roannais Comtes et Légendes, Saint-Etienne 1962
· La mémoire des Fleuves de France : Philippe Barrier Plon

 

 


11/10/2017
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La LÉGENDE de l'OURGON

 

Ajoutée le

11 octobre 2017

 

 

 

En ce temps-là, Benoît était pêcheur comme d’autres sont laboureurs et d’autres charbonniers dans les bois de La Madeleine… C’était un garçon tout simple qui avait reçu en héritage une pauvre maison faite non en pierres, mais en terre battue. De son jardin, si bien placé sur la brusque pente d’une colline, le Benoît regardait la Loire. Il n’aimait pas le ciel trop lavé qui annonce le beau temps : il attendait avec impatience le vent d’automne qui fait craquer les portes et bruire les arbres de toutes leurs feuilles, car c’est lui seul qui apporte ces pluies qui grossissent le fleuve.

 



C’est alors seulement que les longues et légères rambertes construites en bois de pin peuvent enfin glisser avec leur chargement de charbon de Saint-Rambert à Roanne. Il savait que le courant était si fort, les tourbillons si dangereux, que nombre de mariniers, ne pouvant éviter tel ou tel rocher, y laissaient leur vie. Il savait aussi qu’une fois à Roanne, les rambertes ne pouvaient remonter le cours du fleuve et terminaient en bois de chauffe ou de construction. Par un soir d’automne triste et doux, de fortes pluies s’abattirent sur la région. Benoît mit sa blouse bleue, sa longue ceinture de flanelle rouge, son chapeau de feutre noir à longs poils et prit des longues bottes en cuir souple. Un morceau de pain de seigle et quelques noix dans sa vieille musette, il s’en allait tout lanli-lanla par ce chemin de halage qui conduit à Saint-Rambert. Depuis quinze ans déjà il faisait cette route, il en connaissait tous les détours. Et pendant des jours et des jours, Benoît mena courageusement sa ramberte sur les eaux bouillonnantes, en évitant les gros rochers qui tiennent trop de place dans le lit de la Loire. Il arriva enfin à Roanne.
A cette heure incertaine où la nuit est en route, il prit de suite le chemin de halage. Il sentit tout d’abord un frôlement, puis il entendit un léger bruit de pas. Il ouvrit les yeux, et pour mieux dire, il les écarquilla et aperçut un homme qui marchait à ses côtés.
La nuit tombe vite, en septembre… Vous habitez sans doute dans les parages, lui demanda l’homme.
Ma demeure est encore loin d’ici, répondit Benoît, je dois traverser la Loire à gué pour arriver à mon logis.
Pendant qu’ils marchaient, la colline s’était ouverte comme par enchantement.
Me voilà chez moi, dit l’homme. Voulez-vous entrer ? Holà ! Que l’on apporte à boire sans tarder !
Des Ondines qui avaient de jolis bonnets de velours sur leurs cheveux blonds comme le miel déposèrent alors sur une table de marbre des bouteilles et des gobelets ciselés.
A notre bonne santé ! dit l’homme en vidant d’un trait son gobelet.
Le vin donnait peu à peu aise et contentements à Benoît.
Voulez-vous que l’on accommode à votre intention un saumon de la Loire ?
En vérité, répondit Benoît je n’ai jamais de ma vie mangé un gros poisson. Si par hasard il m’était arrivé de prendre dans mes filets un saumon, je l’aurais aussitôt vendu à Roanne pour avoir quelques pièces de monnaie.
Holà ! Que chacun fasse avec diligence son travail ! Que le feu ronfle et que la table soit dressée sans retard ! Il est temps de nous mettre à table !
Le pêcheur de la Loire mangeait lentement tout en réfléchissant, sans regarder autour de lui. Au moment où l’on apportait un énorme saumon entourés de persil et de petites feuilles vertes, il leva les yeux. Ce qu’il vit alors, de la tête aux pieds, lui donna le frisson.
En face de lui, ne se tenait plus un bel homme aimable et richement habillé… mais un corps énorme, des mains aux ongles griffus et un visage… à vous glacer le sang. Des dents longues, des lèvres épaisses et des cheveux en désordre pareils à une crinière de bête sauvage.
Benoît se leva et essaya de fuir.
Ah ! Ah ! s’écria l’ogre, rouge de colère. Tu crois ainsi te dérober. Mais tu sauras que jamais personne ne m’a échappé, car je suis l’Ourgon, qui, depuis des siècles, se régale des mariniers de la Loire.
En entendant ces paroles, Benoît, glacé d’épouvante, se sentit défaillir et tomba lourdement sur le sol. L’ogre s’écria d’une voix forte et méchante :Toi comme les autres, tu ne reverras jamais ta ramberte, tes filets et cette Loire que tu aimais tant !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Texte réécrit par Christian Bizieau à partir du texte de J. Combes édité par les Editions Dumas en 1962 : Le Pays roannais, histoire, contes et légendes.

 

Revue en ligne Créations
Sur les traces des mariniers de la Loire
CE2- Ecole du Mayollet à Roanne (Loire) – Enseignant : Christian Bizieau
 déjà publié dans la Revue CréAtions, n° 91 - Lieux culturels, Visites actives - en mars-avril 2000 (Editions PEMF)


 


 

 

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Recherches « Ravin d’Orgon–Loire

– Novembre 1910 » par Jeanne PEGON

(élève d’Emile NOIROT)

 


 


11/10/2017
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